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Laâdhari : Il n'y a aucun fondement constitutionnel pour les motions

Depuis un bon moment, on ne parle que de pétitions et de motions à l'Assemblée des représentants du peuple, alors que le pays, économiquement et socialement instable, après trois longs mois de confinement imposé par la pandémie du coronoavirus qui a mis en stand-by la planète entière, devrait se tourner vers des sujets beaucoup plus importants que le fait de retirer la confiance à Rached Ghannouchi comme l'a si bien demandé le parti de Abir Moussi, ou le fait d'exiger des excuses à la France pour les crimes survenus durant l'ère de la colonisation de la Tunisie, à la demande du parti de Seifeddine Makhlouf, et autres.

Le membre du bloc parlementaire d'Ennahdha, Zied Laâdhari, a évoqué, lors de la plénière tenue ce mardi, l'absence d'un fondement constitutionnel pour lesdites motions, et a demandé de présenter le principe même de les examiner, au vote.

Laâdhari a soulevé, dans ce sens, que ces questions relèvent des prérogatives d'autres autorités publiques.

La députée du bloc démocratique, Samia abbou, a quant à elle, souligné l'importance du respect des procédures légales en vigueur tout en appelant à s'armer de courage pour faire parvenir sa voix dans les différentes situations.